[Lettre de Berthelé à De La Croix du 17 janvier 1883]

<p><strong>Transcription</strong></p><p>Niort, le 17 janvier 1883</p><p>Sonnet archéologique</p><p>Dédié au R.P. de la Croix</p><p>…POL…</p><p>Celui qui retrouva, dans la vallée antique, Une cité complète, avec son château d&#039;eau, Tout un Vichy gaulois, même le casino, S&#039;attira justement de sévères critiques.</p><p>Celui qui préféra près du lieu d&#039;assemblées, Trouver un balnéaire, agréable à Borvo, Où l&#039;hydrothérapie eût guéri tous les maux, Renouvela l&#039;erreur qu&#039;il avait réfutée.</p><p>Le dieu qu&#039;a la Boissière on allait vénérer, Au fronton de son temple avait son nom gravé. C&#039;est lui qui du Poitou protégeait les peuplades.</p><p>Saut de page</p><p>C&#039;est lui qu&#039;ont invoqué les artistes gaulois, Lorsque du Lupanar ils ont peint les parois Et du temple qu&#039;ont sculpté les colonnades.</p><p>Pardonnez- moi mon père Car j&#039;ai beaucoup péché… Contre Apollon et contre vous</p><p>Niort 17 janvier 1883</p><p>J.B.</p>