[Lettre de Berthelé à De La Croix du 08 juin 1883]

<p><strong>Transcription</strong></p><p>Niort, le 8 juin 1883</p><p>Révérend &amp; Cher Père.</p><p>Je suis joyeux. Je viens de voir sur la Paix, le Figaro, la France, la Patrie votre succès auprès des monuments historiques et la bonne tournure que prennent vos affaires. Bravo, mon père&#160;! Personne, soyez en sur, n&#039;est plus content que moi de cet heureux résultat. – Savez-vous que nous commencions à désespérer. Les notes des journaux (républicains aussi bien que réactionnaires) annonçant qu&#039;il ne s&#039;agissait que d&#039;une question de 26 000 f (sic) nous avaient fait avoir des craintes. On va vous décorer, nous disions-ns, acheter les terrains et ne pas vous rembourser vos frais. Ce que les journaux d&#039;hier et d&#039;aujourd&#039;hui annoncent, nous montrent que nous avions tort – tant mieux&#160;! &amp; bravo à vous, mon Père. – Je vous transmet une</p><p>Saut de page</p><p>lettre de Babelon qui ne savait pas votre adresse au juste. – M. Clouzot se désole de ne pas recevoir de lettre de vous. Je sais bien que vous étiez trop occupé et trop ahuri pour avoir le temps de lui écrire. Mais lui n&#039;entend pas de cela, vous savez. Le Commerce, il n&#039;y a que cela&#160;! </p><p>Dés que vous serez libre, j&#039;espère que nous vous verrons à Niort – pour vous féliciter et nous réjouir avec vous.</p><p>Sentiments bien respectueusement affectueux </p><p>J. Berthelé</p>