[Lettre de Berthelé à De La Croix du 12 juillet 1883]

<p><strong>Transcription</strong></p><p>Niort, le 12 juillet 1883</p><p>Révérend &amp; Cher Père</p><p>Voilà pas mal de temps déjà que nous n&#039;avons eu le plaisir de vous voir &amp; nous demandons quotidiennement comment vont vos affaires de Sanxay. On me fait de tous cotés la même question, &amp; je n&#039;ai que de vieux renseignements à fournir&#160;: Où cela en est-il&#160;? Votre requête auprès du Conseil général&#160;? – Dans mon rapport sur les travaux de la société de statistique j&#039;ai parlé de vous à plusieurs reprises. Notamment quand j&#039;ai abordé le chapitre financier&#160;: "la nécessité d&#039;une contribution pour la sauvegarde de Sanxay". plus une note pour montrer combien les découvertes ont d&#039;intérêt pour notre société &amp; notre département. – Puissions-nous n&#039;avoir pas besoin de vous voter notre petite somme&#160;! Si le conseil général de la Vienne</p><p>Saut de page</p><p>pouvait raccommoder les affaires &amp; décider l&#039;État&#160;! Cela serait bien + agréable et + honorable pour vous. </p><p>Où en est votre hypogée&#160;? Avez-vous pu retrouver toute vos pièces justificatives&#160;?</p><p>Avez eu le temps d&#039;écrire les vingt lignes que vous avez bien voulu me promettre sur notre question des huîtres&#160;?</p><p>Vous allez partir bientôt pour le Congrès de Caen. Niort est sur votre chemin. Quel jour faut-il vous attendre. – Réponse S.V.P. car j&#039;ai envie de me mettre en route le 14 au matin pour 2 jours. Si je ne suis pas pour vous rencontrer j&#039;aimerais mieux passer la journée à causer avec vous, surtout que j&#039;ai à vous consulter pour des marques de potiers romains.</p><p>Sentiments respectueusement affectueux</p><p>Jos. Berthelé</p><p>Saut de page</p><p>Je pense que vous allez vous voir décerner une médaille au Congrès de Caen. Cela s&#039;impose. </p><p>M. Bélisaire Ledain vous a t-il invité à faire route avec lui&#160;?</p>