[Lettre de Berthelé à De La Croix du 09 novembre 1883]

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Auteur : Berthelé, Joseph (1858-1926)
Date : 1883-11-09

Mots-Clés : correspondance

<p><strong>Transcription</strong></p><p>Niort, 7 novembre 1883</p><p>Révérend &amp; Cher Père</p><p>Votre silence me navrait. Quand par hasard, M Clouzot ou moi recevions quelques mots de vous à propos de vos affaires, cela avait une allure si triste, si ennuyée. Et puis vous vous êtes mis a classer le musée des Antiquaires, pardonnez moi de vous le dire, mais je me suis fait cette reflexion&#160;: il faut que le Père de la Croix soit bien sens dessus dessous pour entreprendre cette besogne pour des gens qui lui sont aussi dévoués. Et j&#039;avais conclu&#160;: je pars en tournée lundi 19. Je m&#039;arrangerai pour aller passer une journée a Poitiers, voir comme vont toutes les affaires de Sanxay.</p><p>Saut de page</p><p>Votre carte de ce matin est venue changer mes intentions. Et par-dessus le marché, elle m&#039;a mis dans un petit embarras. Voici le fait M. Audiat venu chez nous il y a dix jours, comme vous le savez, avait tellement insisté pour que nous allions passer deux jours chez lui que cela avait été convenu pour aujourd&#039;hui &amp; demain. M. Letelié y viendra. J&#039;avais d&#039;abord songé, aussitôt la réception de votre carte, à télégraphier à M Audiat &amp; a M. Letelié pour donner contre-ordre mais j&#039;ai réfléchi ensuite qu&#039;il y avait un moyen de tout concilier qui serait des plus avantageux pour vous. – vous avez déjà pu vous apercevoir par le Bulletin de la société des Archives (compte rendu de Hild) qu&#039;il n&#039;était que temps que vous cultiviez quelque peu M. Audiat. Vous vous souvenez de vos quelques</p><p>Saut de page</p><p>paroles vives (quoique très vraies) à l&#039;abbé Vallée&#160;: la tartine de Hild lui a fourni l&#039;occasion de se venger. Et vous avez vu comme il nous a traités dans le recueil de la commission des arts. – Mon Père, ménagez M. Audiat. – Et demain a 3h du matin embarquez-vous a Poitiers, descendez à 5h20 à Niort, remontez dans le train de Saintes où nous vous attendrons à la gare à 8 heures. On vous accueillera à bras ouverts au Coteau. Nous reviendrons ensemble le soir pour dîner à la maison (rue des Halles&#160;: vs coucherez chez nous. &amp; de 7h du matin à 9h Clouzot prévenu sera a votre disposition. A 9h ¾ vous partirez pour Paris. </p><p>Voila mon cher Père, qui arrange tout, &amp; qui je crois sera utile, car le moment arrivé où nous aurons besoin</p><p>Saut de page</p><p>de tous nos amis. A Poitiers, on ne peut compter sur personne. A Saintes, gardons M. Audiat, c&#039;est lui qui mène la Saintonge dans toute son action intellectuelle. </p><p>Donc à demain à 8h à Saintes.</p><p>Sentiments bien respectueusement affectueux</p><p>Jos. Berthelé</p>
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Source
FRAD86_16J3_31
Droits
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Relation
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Format
13,5 cm x 20,5 cm
4 p.
Langue
fre
Type
Lettre
Identifiant
FRAD86_16J3_31_062
https://fondspdlc.edel.univ-poitiers.fr/items/show/5830

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