[Lettre de Berthelé à Lecointre-Dupont du 21 avril 1886]

<p><strong>Transcription</strong></p><p>Niort, le 21 avril 1886 Monsieur &amp; Cher Président Ne pouvant faire d&#039;autre réponse aux objections de votre lettre, que celle-ci&#160;: «&#160;M. Duchesne a étudié le martyrologe hiéronymes mieux que personne (à [illisible] M.de Rossi), s&#039;il donne le chiffre de 72, c&#039;est que le chiffre de 72 est fondé&#160;: j&#039;ai transmis à M. Duchesne [un mot est barré] lui-même le soin d&#039;éclairer, les difficultés que vous m&#039;avez signalées. Je n&#039;ai reçu aucune réponse. J&#039;ignore par conséquent s&#039;il vous a écrit directement. Il est en Italie en ce moment, &amp; je serai assez embarrassé d&#039;aller le relancer là-bas.</p> <pre> J&#039;ai reçu un article de M.de Rossi, que je publierai dans le n° de mai, avec diverses </pre><p>Saut de page</p><p>autres choses du Dr Kraus et de M. de Ceuleneer. M. de Rossi admet le chiffre de 72 pour les martyrs vénérés en compagnie des saints Chrysanthe et Darie. Sur la voie [Salarià&#160;?]. D&#039;ailleurs peu importe, dans le cas présent, que le chiffre 72 représente le chiffre exact des martyrs, il suffit qu&#039;il ait été accepté [un mot est barré] à l&#039;époque mérovingienne &amp; carloringienne. On ne faisait pas de critique historique à cette époque. Et les gens de l&#039;Aquitaine n&#039;en savaient pas plus long que les chrétiens de Rome. Les onze mille vierges de Cologne (est-ce bien Cologne) ne representent pas un chiffre exact&#160;: et cependant on a accepte ce chiffre partout où l&#039;on a porté de leurs reliques.</p><p>Saut de page</p><pre> Veuillez agréer Monsieur &amp; cher président, la nouvelle expression de mes sentiments respectueux. </pre> <p>Jos.Berthelé</p>