[Lettre de Berthelé à De La Croix du 03 décembre 1886]

<p><strong>Transcription</strong></p><p>9 Xbre 1886 [au crayon de papier]</p><p>JB [en bleu]</p><p> Révérend &amp; Cher Père J&#039;ai bien regretté d&#039;être obligé de partir mardi matin. mais ce que j&#039;ai appris quand je suis rentré hier matin m&#039;a fait m&#039;applaudir d&#039;avoir été forcé par les circonstances. Figurez-vs que Roy, le conservateur du musée, est furieux&#160;: diapason le plus aigu. Il parait que vs êtes sorti avec le menuisier hargeot &amp; que ledit menuisier n&#039;a pas fermé les portes. Roy s&#039;en est aperçu mardi soir&#160;: il est allé faire un bacchanale chez</p><p>Saut de page</p><p>M. Souchard. A la séance de la société, mercredi soir, il est vrai que mercredi, il était dans les vignes du seigneur il a crié bien haut qu&#039;on lui volé un moulage. Vous [vs est barré] on ne vous dira rien mais j&#039;aurais été là, je suis sûr que Breuillac aurait cherché à me faire une miche. Vous voilà prévenu, si on vous parle de quelque chose. On vous fera votre tirage à part aussi vite que possible. Cela vs coûtera à peu près ce que je vs avais dit&#160;: comme vs êtes abonné à la revue, M. Lacuve vs fera</p><p>Saut de page</p><p>de 25% sur ses prix qui sont déjà des plus doux. J&#039;écris à M. Brouillet pour le remercier. Bien vôtre Jos.Berthelé Vendredi soir</p>