[Lettre de Espérandieu à De La Croix du 20 novembre 1887]

<p><strong>Transcription</strong></p><p>Ecole militaire d&#039;Infanterie Em. Espérandieu Lieutenant-Professeur Saint Maixent, le 20 nov. 1887 Mon très Révérend Père, J&#039;avais adressé à Monsieur Berthelé les quelques ci-jointes destinées à paraître dans le prochain numéro de la Revue qui déjà avait vu le jour depuis longtemps. Mon article - qui avait sa raison d&#039;être au commencement d&#039;octobre - n&#039;avait plus d&#039;utilité aujourd&#039;hui aussi avais-je prié M. Berthelé de le retirer s&#039;il n&#039;était pas composé. C&#039;est ce qu&#039;il a fait. Seulement je voudrais bien le remplacer par autre chose toujours relatif à Sanxay. D&#039;ailleurs M. Berthelé m&#039;en a prié. Que faut-il dire&#160;? Etes-vous satisfait et la somme de 11000 f. qui vous est accordée paiera + [illisible] tous les besoins? A mon avis ce n&#039;est pas assez. Il eut fallu au moins 25000 f ... et encore&#160;!!! Que comptez-vous faire de cet argent&#160;? Quel est le plus pressé auquel vous allez courir&#160;? Sera-ce le balnéaire&#160;?? Telles sont les questions, mon très Révérend</p><p>Saut de page</p><p>Père, que je me permets de vous poser au galop. Je ferai mon frofit de vous réponses pour l&#039;article que je voudrais bien pouvoir envoyer à la Revue avant samedi soir, mais je ne dirai pas bien entendu que je tiens de vous tous les renseignements que je donne ou tous les remerciements mitigés que j&#039;accorde, à moins cependant que vous le désiriez. Je vous prierai donc, de vouloir bien me retourner au plus tôt mon article en y joignant les quelques observations que vous croirez devoir me faire, &amp; d&#039;avance, je vous remercie bien sincèrement en vous assurant, une fois de plus, de ma plus vive reconnaissance et de mes sentiments les plus respectueusement dévoués. Espérandieu</p>