[Lettre de Beauchet-Filleau à De La Croix du 20 mai 1882]

<p><strong>Transcription</strong></p><p>20 mai 82<p>Chef-Boutonne<p>"Cher Monsieur<p>"J&#039;arrive de la campagne et l&#039;on me remet votre carte postale du 18.<p>"Je regrette de ne pouvoir obtempérer au désir que vous m&#039;exprimez au nom du R.P de la Croix et au vôtre, mais mes mérovingiennes sont en trop mauvais état (de propreté) et leurs cartons sont trop défraîchis pour que j&#039;ose les soumettre au grand jour de l&#039;Exposition et je n&#039;ai pas le loisir de m&#039;en occuper étant dans ce moment dans les plâtres d&#039;une appropriation de maison à la campagne et les<p>"<p>Saut de page</p><p>embarras des préparatifs d&#039;un mariage que l&#039;un de mes fils va contracter à Bordeaux dans les premiers jours du mois prochain, je regrette à double titre et pour moi et pour vous que cette impossibilité vienne se jeter à la traverse de vos intentions bienveillantes.<p>J&#039;oserai bien dire au R. Père de venir les voir - mais franchement bien que le pays puisse lui offrir l&#039;occasion de réaliser de belles découvertes - je connais jusqu&#039;à quatre belles places à fouiller je n&#039;ose le faire, car je ne sais vraiment pas quand je pourrais être pour lui le Cicérone que je désirerais.<p>"Agréez, mon cher Monsieur l&#039;assurance de mes sincères pensées<p>"pour vous<p>"Beauchet Filleau<p>"<p>Saut de page</p><p>Présentez mes respects au savant jésuite et priez le de ne pas oublier Chef- Boutonne<p>[en rouge]<p>"A cela j&#039;ai répondu en vos nom et au mien, essayez toujours. vous vous chargerez de les nettoyer et moi de les faire monter sur cartons.<p>"A vous<p>"L. Clouzot<p>"