[Lettre de Laporte-Bisquit à De La Croix du 07 septembre 1901]

<p><strong>Transcription</strong></p><p>Lespinasse 7 septembre 1901</p><p>Mon cher Père,</p><p>Je viens d&#039;être souffrant - madame Laporte est restée alitée elle aussi et a gardé la chambre depuis huit jours nous nous mettons enfin en route aujourd&#039;hui pour Jarnac et demain sans doute nous irons aux Bouchauds d&#039;où je vous écrirai après ma visite. Beaunard nous a fait part de ses travaux de puits - il semble tout à fait certain qu&#039;il n&#039;y a jamais eu de puits antique à cette place. et si nous devons descendre très</p><p>Saut de page</p><p>profond pour trouver l&#039;eau, je me demande si nous ne ferions pas bien d&#039;arrêter, car ce puits dépassera notre scène si nous le conservons, et il fait bien dire que nous n&#039;avons pas besoin de beaucoup d&#039;eau, car avec deux ou trois tonnes d&#039;eau on va loin à faire des joints - nous verrons cela demain.</p><p>Relativement à la visite des archéologues d&#039;Angoulême, il nous serait difficile de la pousser aussi loin, car nous avons l&#039;intention de partir en voyage, madame Laporte et moi - pour la Sicile probablement mais je vous propose de leur offrir le dernier jour de sept. ou le 1er</p><p>Saut de page</p><p>octobre. Les vendanges seront faites. On sera rentrés en ville - ce sera commode pour tous, si cela peut vous agréer.</p><p>Agréez, Mon cher Père, l&#039;espérance de mes très dévoués et affectueux sentiments.</p><p>M. Laporte Bisquit</p>