[Lettre de De La Croix à Laporte-Bisquit du 09 août 1908]

<p><strong>Transcription</strong></p><p>Me Laporte</p><p>Poitiers le 9 août 1908</p><p>Chère Madame,</p><p>Votre gendre vient de me télégraphier la nouvelle de l&#039;affreuse épreuve qui vient de vous frapper, vous et tous les vôtres, et j&#039;y prends une part bien vive, vous ne pouvez en douter, car la haute estime que j&#039;avais pour Mr Maurice comme épous, comme père de sa si intéressante famille, vu également l&#039;influence bienfaisante qu&#039;il exerçait sur les populations de la Ville dont il avait la charge, voire même sur celle de son département, sans parler de l&#039;excellente amitié qu&#039;il daignait [illisible], avait fait naître en moi pour lui une vive affection, que je n&#039;ai cessé [illisible] de reporter sur vous et tous les siens. Seule la foi si chrétienne qui vous anime pourra</p><p>Saut de page</p><p>fortifier votre courage au milieu de votre poignante douleur, et je m&#039;unirai à vous dans ce sens, dès demain au Saint Sacrifice de la Messe que je [illisible] pour le repos de cette si chère âme J&#039;arriverai certainement à la gare de Jarnac Mardi à 9h26 du matin et me rendrai sans tarder au château.</p><p>Veuillez agréer, chère Madame, la nouvelle expression de mes regrets affectueux, compatissants et tout dév[?????] en N. S.</p><p>C. de la Croix sj</p><p>P.S.: Je remercie bien cordialement Monsieur Havilland de la délicate attention qu&#039;il a eu de m&#039;envoyer le télégramme.</p>