[Lettre de De La Croix à Laporte-Bisquit du 15 novembre 1908]

<p><strong>Transcription</strong></p><p>M. Laporte Bisquit</p><p>Poitiers le 15 Nov. 1908</p><p>Madame</p><p>Le petit mot que vous avez eu la bonté de m&#039;écrire, il y a peu de jours, m&#039;a fait bien plaisir, car il me donnait des nouvelles de vous et des vôtres et je vous en remercie bien cordialement.</p><p>Oui je comprends le vide énorme que se produit autour de vous depuis la si douloureuses épreuve que Dieu vous a envoyé et je le prie ardemment de fortifier en ces circonstances si douloureuses votre chère âme si profondément chrétienne.</p><p>Non certainement, Chère Madame, je n&#039;oublierai pas les bouchauds, qui m&#039;ont procurés la satisfaction de me trouver en relation avec vous et avec votre famille, et si ma santé me le permet, j&#039;y reviendrai l&#039;été prochain non pour revoir cet antiquité, mais pour me retrouver avec vous tous.</p><p>Quant à ma santé, elle est loin d&#039;être bonne et demande bien des ménagements, ce que je supporte, comme étant la volonté de Dieu.</p><p>Merci également de la bonté</p><p>Saut de page</p><p>que vous avez eue de me faire adresser le reliquat de mes dépenses occasionnées par nos travaux.</p><p>Je viens d&#039;en accuser réception à votre fondé de pouvoir.</p><p>Veuillez agréer Chère Madame pour vous votre excellente Mère et vos si chers enfants sans oublier des petits enfants, la nouvelle expression de mes sentiments bien respectueux et touts dévoués en ns.</p><p>C. de la X sj</p>