[Lettre de Laporte-Bisquit à De La Croix du 22 février XXXX]

<p><strong>Transcription</strong></p><p>22 février</p><p>Mon Révérend Père,</p><p>Il y a bien longtemps que je voulais vous écrire mais ma pauvre vie s&#039;écoule si triste et si monotone que le courage me manque complètement.</p><p>J&#039;espère que vous me pardonnerez ce</p><p>Saut de page</p><p>long silence et que vous voudrez bien me donner de vos nouvelles.</p><p>Je vous suis toujours bien reconnaissante de l&#039;affection que vous aviez pour mon Cher Mari. Hélas! plus le temps marche et plus le vide se fait sentir autour de moi.</p><p>Priez Dieu, mon Père pour que je puisse avoir courage et résignation.</p><p>Saut de page</p><p>Je suis pour tout l&#039;hiver dans ce coin du Midi que mon Cher disparu aimait tant, et où je vis de souvenirs.</p><p>Mes enfants se portent tous bien et mes petits enfants grandissent et sont charmants.</p><p>J&#039;espère qu&#039;au printemps vous voudrez bien me faire le plaisir de revenir voir les Bouchauds. A propos des Bouchauds</p><p>Saut de page</p><p>ne vous suis-je pas redevable d&#039;une certaine [illisible?]</p><p>Veuillez recevoir mon Révérend Père l&#039;assurance de mes sentiments très respectueux et très reconnaissants</p><p>S. Laporte-Bisquit</p>