[Lettre de Loth à De La Croix du 01 février 1886]

<p><strong>Transcription</strong></p><p>L&#039;Univers 10 rue des Saints Pères Rédaction Paris, le 1er février 1886 mon bien cher Père, Comme il y a longtemps que je n&#039;ai eu de vos nouvelles&#160;! Je ne vous vois plus, je n&#039;entends plus parler de vous. Où êtes -vous, que devenez-vous&#160;? Depuis le 1er janvier, je voulais vous envoyer mes v&#339;ux et mes souvenirs de bonne année et nous voilà déjà le 1er février&#160;! J&#039;espérais aussi qu&#039;une circonstance quelconque vous amène à Paris à cette époque de l&#039;année. Je ne vous ai</p><p>Saut de page</p><p>pas écrit et vous n&#039;êtes pas venu. Il ne sera jamais trop tard pour vous dire que je vous suis toujours attaché de c&#339;ur et toujours uni en esprit à vos travaux, et que je fais les meilleurs v&#339;ux pour votre santé et vos succès croissants. De votre côté, ne tardez pas à m&#039;annoncer votre visite&#160;; mais savez vous seulement que nous demeurons maintenant à Versailles&#160;? Nous avons dû prendre ce parti pour diverses bonnes raisons et nous sommes fixés là pour quelques années&#160;; main vous n&#039;ignorez pas que Versailles est tout près de Paris</p><p>Saut de page</p><p>et vous ne douterez pas non plus que nous ne soyons aussi heureux qu&#039;autrefois de vous avoir à notre petite table. </p><p>En attendant votre prochain voyage, écrivez moi quelques lignes pour que je sache au moins où vous résidez actuellement et quels travaux vous faites. </p><p>J&#039;attends toujours que vous repreniez la parole dans l&#039;affaire de l&#039;hypogée. La meilleure réponse serait une nouvelle découverte venue confirmer la première. Mais nous causerons de tout cela à la prochaine occasion. Au revoir donc, mon bien cher père. Ma femme vous salue et moi je vous offre mes affectueux compliments avec mes meilleurs souhaits. Votre bien dévoué Arthur Loth</p>