[Lettre de Quicherat à De La Croix du 03 septembre 1879]

<p><strong>Transcription</strong></p><p>Ecole Nationale des Chartes</p><p>Palais des archives Nationales</p><p>Rue des Francs Bourgeois, 58</p><p>Brides en Tarentaise, 3 Septembre 1879</p><p>Mon révérend,</p><p>Vous m&#039;avez confondu avec mon frère, l&#039;auteur des traités de prosodie et des dictionnaires. Je ne suis pas membre de l&#039;Institut : c&#039;est vous dire qu&#039;il faut que vous renonciez à me voir figurer dans une Commission nommée par l&#039;Institut ; mais cela ne fait rien à la chose. Depuis l&#039;obligeante communication que vous m&#039;avez faite, j&#039;ai le plus grand désir de voir de mes yeux des restes que je tiens pour ceux du plus ancien édifice chrétien que nous ayons en France, sans en excepter votre<p><p>Saut de page</p><p>antique église de Saint-Jean. Si éloigné que je sois à présent de Poitiers, je pense pouvoir me trouver dans cette ville à la fin de ce mois. Soyez assuré que m&#039;associerai à tous les efforts qui auront pour but la conservation d&#039;un si précieux monument.</p><p>Agréez, je vous prie, l&#039;assurance de toute ma considération</p><p>J. Quicherat<p>