[Lettre de Quicherat à De La Croix du 27 mars 1882]

<p><strong>Transcription</strong></p><p>Ecole Nationale des Chartes</p><p>Palais des Archives nationales</p><p>Rues des Francs-Bourgeois, 58</p><p>27 mars 1882</p><p>Mon cher père</p><p>Je crois vous avoir mandé que l&#039;année avait mal commencé pour moi. Un malaise général que j&#039;éprouvais dès le mois de janvier s&#039;est aggravé, il y a six semaines, au point de me mettre hors de service. Je suis en traitement depuis ce temps là, et je ne suis pas encore ce qui s&#039;appelle rétabli. J&#039;ai à suivre pendant assez longtemps encore un régime rigoureux. Mon médecin exige que je m&#039;éloigne de Paris pour aller m&#039;installer dans une lieu où j&#039;aurai la possibilité de m&#039;acquitter d&#039;une infinité d&#039;observances<p><p>Saut de page</p><p>qu&#039;il me prescrit, et qu&#039;il n&#039;est pas facile d&#039;accomplir partout. Avec cela interdiction absolue de toute application d&#039;esprit. Des amis qui habitent la campagne auprès de Besançon m&#039;offrent un asile où je trouverai tout cela. Je me rends à leur appel à la fin de la semaine.</p><p>Amitiés et regrets</p><p>J. Quicherat</p><p>J&#039;espère qu&#039;il y aura encore quelque chose à voir à Sanxay au mois d&#039;août prochain.<p>