[Lettre de De La Croix à Viollet-le-Duc du 09 juillet 1884]

<p><strong>Transcription</strong></p><p>M. ch. M. à Mr Viollet le Duc</p><p>9 juillet 1884</p><p>Mr Steinheil qui hier a passé la journée entière avoir moi, m&#039;a annoncé la nouvelle épreuve dont vous avez dernièrement encore été frappé. Vous le pressentiez il m&#039;en souvient, mais elle n&#039;en est pas moins douloureuse ! et je tiens à vous exprimer la part bien vive que j&#039;y prends en retour de la sympathie et du dévouement dont vous voulez bien m&#039;entourer. Je me souviens et me souviendrai de ces âmes qui vous étaient si légitiment chères auprès de Dieu au saint-autel ; car c&#039;est par la prière vous le savez que nous pauvres Prêtres vous témoignons notre amitié et votre reconnaissance.</p><p>Si je joins à ces lignes une lettre toute officielle, c&#039;est qu&#039;il m&#039;a semblé plus délicat de la rédiger sous cette forme devant la voir figurer au dossier.</p><p>J&#039;écrirai au directeur aussitôt que l&#039;acquisition des ruines sera faite pour lui demander d&#039;en être provisoirement le gardien. Veuillez agréer, cher Mons.<p>