[Lettre de De La Croix à Lisch du 04 novembre 1884]

<p><strong>Transcription</strong></p><p>[illisible] une conception aussi inexpérimentée que celle de l&#039;autel. Soyez prudent dans la manière de vous servir des renseignements vrais que je vous donne, car si on me soupçonnait de vous les avoir fourni, il me deviendrait difficile de vous rendre des petits services de ce genre à l&#039;avenir.</p><p>Les lenteurs qu&#039;à mises le Ministère pendant les vacances à l&#039;acquisition de la partie du Théâtre appartement à M. Dounier et à Morisson sont causes que ces deux malhonnêtes gens m&#039;ont assignés judiciairement. Deux nouveaux procès ! Est-ce gai ?</p><p>Veuillez agréer, cher Monsieur et ami, l&#039;expression de mon affectueuse reconnaissance et de mon entier dévouement en N. S.</p><p>C. de la X<p><p>Saut de page</p><p>Poitiers, le 4 Nov. 1884</p><p>Cher Monsieur,</p><p>Merci d&#039;avoir bien voulu vous occuper de la conservation des ruines de Sanxay qui sont vraiment |illisible] mais je crois qu&#039;on ne vous a pas entièrement mis au courant ; vous allez en être juge.</p><p>Voici copie de la lettre que m&#039;a écrite Mr Kempfen à la date du 22 dernier.</p><p>(copie)</p><p>La lettre écrite à Mr le Préfet à la [illisible] ne diffère en rien de celle qui m&#039;était adressée, si ce n&#039;est qu&#039;on n&#039;en appelle le Père de la Croix au lieu de Monsieur.</p><p>Une troisième lettre, du 22 également adressée à Mr Hérault député de la Vienne et président du conseil général est identique à la précédente.</p><p>Vous remarquerez que toutes trois m&#039;autorisent à être Conservateur</p><p>provisoire des Ruines et à choisir un garde de concert avec le Préfet, mais qu&#039;elles ne parlent ni du bornage du terrain, ni des clôtures</p><p>en gervis, mesures indispensables pour qu&#039;un garde puisse surveiller cet immeuble, et qu&#039;il n&#039;en est non plus question des aménagements reconnus indispensable à une réelle conservation de ces ruines par le devis de restauration établi il y a quelques mois.<p><p>Saut de page</p><p>Je viens du reste de voir le Préfet au sujet du garde et je pense que</p><p>d&#039;ici quelque jours le choix et la rémunération seront faits ; mais comment rétribuer cet homme qui dans cette saison n&#039;aura presque plus de visiteurs ? Nous tacherons de le décider néanmoins, mais avec promesse de jouir jusqu&#039;à l&#039;automne prochain des cotisations d&#039;entrées et des terrains propres à des petites cultures. Mais le bornage et des clôtures sont vraiment indispensables. J&#039;ai écrit dans ce sens au Ministère par l&#039;entremise du Préfet. Demandez donc cette lettre à Viollet le Duc.</p><p>Passons, cher ami, à la question délicate et confidentielle. Je suis en mesure de vous renseigner mais également confidentiellement. Si vous n&#039;y veillez de très près les marches palières demeurent. Car on travaille entièrement à la grille de clôture de l&#039;abside, et d&#039;après</p><p>ce que j&#039;ai pu voir à l&#039;atelier du serrurier on placerait aussitôt faite et tout d&#039;abord, la partie gauche et droite qui doivent couvrir</p><p>la marche palière, espérant ainsi en empêcher le déplacement et la démolition. Des ordres dans ce sens ont été donnés par Ferrand de la part de Formigé. Que cela ne vous étonne pas, car enfin le curé pousse afin que son désir funeste reste exécuté, et Formigé lui-même peut-il aimer voir<p>