[lettre de De La Croix à Reinach du 09 août 1906]

<p><strong>Transcription</strong></p><p>M. Salomon Reinach </p><p>membre de l&#039;Institut</p><p>4, rue de Traktir</p><p>Paris (XVIe.)</p><p>Poitiers le 9 août 1906</p><p>Mon Cher Maître, </p><p>Suivant la promesse que je vous avais faite dans ma lettre du 25 mai dernier, je me fais un plaisir de vous adresser, par colis postal, le tirage à part avec planches de mon Étude qui a pour sujet l&#039;Ancienne Eglise de St Philibert de Grand-lieu (Loire-Inf.), et si vous avez le loisir d&#039;en prendre connaissance je serais bien heureux si ce n&#039;est pas indiscret de connaître votre jugement à ce sujet.</p><p>Je reviens encore, mon Cher Maître, vous demander avec instance, maintenant que vos cours sont terminés de venir voir les moulages dont il a déjà été question. Votre visite, je ne puis en douter, ne sera pas pour vous une perte de temps, et sera pour moi une véritable satisfaction, car j&#039;aurais tout avantage de m&#039;entretenir avec vous sur place, non seulement de la question des moulages mais aussi de divers objets qui figurent tant dans les Musées de la Ville que dans ceux de la Soc. des Ant. de l&#039;Ouest que j&#039;ai classé et dont je suis le Dr. (Poitiers vous le savez, possède la Minerve dont il a été longuement question il y a peu d&#039;années dans les Revues Archéologiques).<p><p>Saut de page</p><p>Si, comme je l&#039;espère, vous accédez, mon Cher Maître, au nouveau désir que je vous exprime de vous avoir à Poitiers, soyez donc assez bon pour me prévenir de votre arrivée quelques jours auparavant, afin que je puisse me mettre entièrement à votre disposition.</p><p>Veuillez agréer, mon cher Maître, l&#039;expression de mes respects bien dévoués en n.s.</p><p>C. de la Croix<p>