[Lettre de Beaunard à De La Croix du 27 juillet 1902]

<p><strong>Transcription</strong></p><p>St. Cybardeaux, 27 juillet 1902, 6 h. soir</p><p>Mon Révérend Père,</p><p>J&#039;ai l&#039;honneur de vous rendre compte de la situation des travaux. Je les fait exécuter le plus rapidement possible, les déblais sont, je crois, en bonne voie, en ce qui concerne les nivaux, j&#039;ai pris pour base l&#039;escalier du haut bien que le mur d&#039;enceinte ait une partie de ses joints à une grande profondeur près du four.</p><p>Je trouve toujours le mur circulaire de soutainement.</p><p>Les maçons ont fini les joints et les glacis; maintenant je leur fait faire les maçonneries des chambres de droite, et dès que vous serez venu visiter le chantier, je les mettrai aux niches de gauche et à l&#039;entrée du même côté, de façon à faire restaurer cette partie avant l&#039;hiver.</p><p>Au dessous des fondations des chambres<p><p>Saut de page</p><p>de droite, je trouve du creux, c&#039;est à dire, plusieurs petits trous, j&#039;y ai fait glicer quelques petites pierres et par ce moyen j&#039;ai acquis la certitude d&#039;un vide très profond.</p><p>Dès demain, je vais y mettre un homme pour y faire un sondage de manière à me rendre compte ce qu&#039;il peut y avoir, qui sait ! le hasard est si grand, si nous y trouvions des caves ; je ne le crois guère, mais j&#039;aurai la satisfaction d&#039;être fixé.</p><p>Si je trouve une surprise, je vous aviserai aussitôt, mon révérend Père ?</p><p>Puisque vous nous avez promis de revenir à la fin du mois courant, nous y sommes bientôt. A quand donc votre arrivée, le plus tôt possible, nous l&#039;espérons :</p><p>En attendant, nous nous joignons tous pour vous présenter nos respects et bons souvenirs, toujours dévoué.</p><p>Beaunard J<p>