[Lettre de Beaunard à De La Croix du 07 août 1905]

<p><strong>Transcription</strong></p><p>St Cybardeaux, 7 août 1905</p><p>Mon Révérend Père,</p><p>Hier, j&#039;ai appris par les serviteurs de la maison que Mr Laporte était gravement malade à Royat, et que d&#039;après l&#039;avis du médecin il ne pouvait revenir que dans 15 jours. Or, à leur retour ils doivent s&#039;arrêter en Limousin et de cette façon, je ne vois pas très bien à quel moment ils pourront vous convoquer pour venir visiter nos travaux.</p><p>Vu toute ces entraves dans la combinaison projetée et dont je vous ai tenu au courant par ma correspondance, je dois vous<p><p>Saut de page</p><p>dire que d&#039;ici 8 jours, je vais congédier mes ouvriers, n&#039;ayant plus qu&#039;à recharger un des deux glissements, ensuite mon théâtre sera à jour, sauf pour les maçons.</p><p>Mon Révérend Père, je vous mets au courant de la situation dans le cas où vous jugeriez utile de venir pendant que j&#039;ai encore des hommes, pour que je puisse retoucher sur quelques points, si toutefois vous le jugez nécessaire.</p><p>En attendant un mot de vous, j&#039;ai bien l&#039;honneur de vous rappeler les meilleurs souvenirs de toute ma famille et vous présenter les humbles respects de votre très dévoué.</p><p>Beaunard J<p>