[Lettre de Beaunard à De La Croix du 25 novembre 1906]

<p><strong>Transcription</strong></p><p>St Cybardeaux, 25 novembre 1906</p><p>Mon Révérend Père,</p><p>Depuis que j&#039;ai reçu le matériel du photographe, votre silence au sujet de votre visite, nous inquiète beaucoup, parce que par les beaux jours de soleil qu&#039;il fait en ce moment, et ne vous voyant pas arriver, nous craignons que vous ne soyez malade.</p><p>Tous les matins, nous attendons avec impatience l&#039;arrivée du courrier, pensant avoir de vos bonnes nouvelles mais nous sommes toujours déçus dans notre attente.</p><p>C&#039;est pourquoi, mon révérend Père, que je prends la liberté de vous écrire cette petite lettre pour<p><p>Saut de page</p><p>vous prier de nous dire un mot seulement pour nous tranquilliser sur votre état de santé que nous savons fragile surtout par la mauvaise température que nous avons eue depuis un mois.</p><p>Pour nos travaux, tout est dans un état de parfaite conservation et les murs avancent à se griser, dans bien des parties on ne dirait plus que nous avons refaits les joints.</p><p>Je n&#039;entends parler ni peu ni beaucoup de M. et Mme Laporte j&#039;ignore où ils sont en ce moment.</p><p>Dans l&#039;espoir, mon révérend Père, que ma lettre vous trouvera en bonne santé, je vous prie de recevoir nos humbles respects et meilleurs souvenirs de votre tout dévoué.</p><p>Beaunard J<p>