[Lettre de De La Croix à Beaunard du 16 mai 1908]

<p><strong>Transcription</strong></p><p>Poitiers le 16 mai 1908</p><p>Mon Cher M. Beaunard</p><p>Si j&#039;ai laissé sans réponse la bonne lettre que vous m&#039;avez écrite, après avoir quitté votre campagne des Bouchauds, c&#039;est que d&#039;une part, ma santé n&#039;était pas bien vaillante et que d&#039;autre part j&#039;avais à écrire le texte de l&#039;étude de notre théâtre texte vraiment considérable et qui n&#039;était guère facile à rédiger. Enfin aujourd&#039;hui tout ce travail est terminé, je viens d&#039;en donner lecture pendant 3h 1/2 à la Soc d&#039;archéologie d&#039;Angoulême, qui dans quelques semaines, je pense en aura terminé la publication. Cette étude contiendra 130 ou 140 pages<p><p>Saut de page</p><p>et sera accompagné de 14 pl. de la grandeur de celle de mon Etude sur St Philibert de Grand lieu (1). Il va sans dire qu&#039;aussitôt parue je vous en enverrai un exemplaire en hommage et souvenir et vous y verrez que je vous ai rendu bien loyalement tous les honneurs qui vous reviennent pour la manière intelligente et dévouée dont vous avez conduit le chantier.</p><p>Vous me ferez plaisir de me donner des nouvelles de votre excellente épouse et de vos chers enfants, et de me dire aussi ce que vous et Madame Beaunard devenez, car j&#039;ai entendu dire que vous auriez quitté cette ville pour devenir régisseur dans un endroit qui ne m&#039;a pas été désignéC&#039;est ce manque d&#039;adresse qui m&#039;a engagé à mettre sur cette lettre que j&#039;adresse à Angoulême, la mention prière de faire suivre.</p><p>Veuillez, Cher M. Beaunard présenter mes respects affectueux à votre épouse mes meilleurs souvenirs à vos enfants et me croire toujours votre ami bien reconnaissant et dévoué en n. s.</p><p>C.de la C.<p><p>Saut de page</p><p>(1) si je ne vous en ai pas fait hommage, dites le moi, je réparerai cet oubli.<p>