[Lettre de De La Croix à Laporte-Bisquit du 31 août 1903]

<p><strong>Transcription</strong></p><p>Poitiers le 31 Août 1903.</p><p>Cher Monsieur et Ami,</p><p>Au moment de quitter St Cybardeaux, j&#039;ai eu communication par Beaunard de la lettre que Madame Laporte lui avait écrite, et je me faisais un plaisir d&#039;aller vous voir un instant avant de rentrer à Poitiers; mais réellement fatigué de mon séjour aux Bouchauds, j&#039;ai cru plus sage de venir chez moi directement afin de me remettre en équilibre.</p><p>N&#039;ayant pas voulu laisser plus longtemps sans direction le chantier que madame Laporte et vous m&#039;avez confié, je suis arrivé dimanche 16 au soir à St Cybardeaux; le lundi, le mardi et le mercredi, je me suis rendu sur les fouilles il me fut presque impossible de travailler, à cause d... pluie, et parce que les terrains se trouvaient détrempés. [...] jeudi, le vendredi, et le samedi, la température fut plus clémente, et malgré quelques nuées de passage, il m&#039;a été possible d&#039;avancer ma besogne. Les journées de lundi, mardi, et mercredi me permirent de terminer les études indispensables pour la conduite actuelle du chantier.</p><p>Si j&#039;ai éprouvé de la peine de ne pouvoir vous joindre, j&#039;ai au moins la satisfaction d&#039;avoir donné aux travaux de ce théâtre, qui, plus ils avancent plus ils deviennent difficiles, tous les soins nécessaires à les mener à bien. Si cependant, quelques points de ma direction s&#039;écartaient des vues</p><p>Saut de page</p><p>de Madame Laporte et de vous, dites le moi bien simplement, car maintenant que je suis remis de mes fatigues, je me mettrais bien volontiers à votre disposition.</p><p>Veuillez, Cher Monsieur et Ami, présenter mes respects affectueux à Madame Laporte et me croire toujours de vous et des vôtres le tout dévoué en n. s.</p><p>C. de la X sj.</p>