[Lettre de Laporte-Bisquit à De La Croix du 21 septembre 1903]

<p><strong>Transcription</strong></p><p>[?]1 septembre 1903</p><p>Mon cher Père</p><p>j&#039;ai appris avec peine que vous aviez encore été souffrant_ j&#039;espère que vous êtes maintenant remis de la fatigue causée par vos travaux aux Bouchauds où nous avons bien vivement regrettés de ne pas vous voir l&#039;autre jour.</p><p>J&#039;ai peur que nos maçons n&#039;aient encore mauvais temps pour finir leur travail, car vraiment cette saison soit disant d&#039;été est désolante_ chez nous en Charente, cela prend les proportions d&#039;un désastre, car la</p><p>Saut de page</p><p>vigne développe toutes ses maladies sous cette constante humidité et la pourriture grise se répand partout menaçant la destruction complète de la récolte_ Nous subissons les vraies plaies d&#039;Egypte _ qui les guérira?</p><p>Nous serons de retour à Jarnac pour les vendanges vers le 5 octobre d&#039;ici là, nous sommes à l&#039;adresse ci dessus, chez ma belle mère.</p><p>Je voudrais bien, mon cher Père que nous réglions les dépenses que vous avez payés vous même depuis le dernier règlement, et il y a déjà longtemps_ Si vous voulez bien me dire de combien je vous suis redevable</p><p>Saut de page</p><p>je m&#039;empresserai de vous faire parvenir le montant.</p><p>Veuillez agréer, mon cher Père l&#039;[assurance?] de nos bien affectueux et très respectueux sentiments.</p><p>M. Laporte Bisquit</p>