[Lettre de De La Croix à Beaunard du 12 juillet 1904]

<p><strong>Transcription</strong></p><p>Poitiers le 12 juillet 1904</p><p>Mon Cher Mr Beaunard</p><p>Depuis mon retour ici j&#039;ai été fort occupé, puis souffrant, sans gravité, c&#039;est ce qui fait que je ne vous ai pas écrit plus tôt.</p><p>Tout ce que nous avons réglé tous deux dans la matinée du 18 m&#039;a paru être accepté avec satisfaction par Mr et Mme Laporte lors de la promenade que nous avons faite ensemble après déjeuner sur les travaux. Et il ne m&#039;en ont reparlé pas plus en route qu&#039;à Jarnac. Comme vous avez pu le remarquer je n&#039;ai suivi que de loin la conversation que vous aviez avec Mme Laporte et à laquelle a pris part son mari, au sujet de la somme d&#039;argent qui devait être dépensée cette année en travaux. J&#039;ai cru entendre Mr Laporte vous dire qu&#039;il paierait lui-même ce qui manquerait à la somme déterminée par son épouse. Comme ils ne m&#039;ont pas parlé de cette affaire je serais bien aise de savoir quelle est la somme exacte qui est réellement allouée cette année pour ces travaux. Si vous avez l&#039;argent nécessaire pour mettre à exécution ce que nous avions convenu marchez, car vous connaissez réellement bien votre chantier, si non dans le cas où vous seriez un peu gêné, veuillez m&#039;en prévenir car je n&#039;hésiterai pas aller vous rejoindre pour 1 jour ou 2.</p><p>Veuillez agréer Cher Monsieur, pour vous et les vôtres, la nouvelle expression de mes<p><p>Saut de page</p><p>respect bien dévoués en n. s.</p><p>C. de la Cx sj<p>