[Lettre de De La Croix à Quicherat du 06 avril 1880]

<p><strong>Transcription</strong></p><p>6 avril 1880</p><p>Cher et illustre ami,</p><p>P.C.</p><p>A mon départ de Paris, on m&#039;avait beaucoup parlé d&#039;un certain article humoristique du Gaulois sur mon compte. De retour ici, je me suis empressé de me le procurer. Il m&#039;a amusé et vous amusera vous-même, si vous prenez le plaisir de le lire. Mais on m&#039;y prête quelques expressions que je n&#039;ai jamais prononcées et que je ne saurais en aucune façon accepter ni pour vous ni pour moi. Je le regrette profondément. J&#039;ai tenu à vous écrire ceci car vous vous être montré à mon égard tout récemment encore si aimable, si sympathique, si obligeant que je me serais vivement reproché le moindre mot qui aurait pu vous blesser ou même paraitre moins digne de votre caractère et de votre amitié.</p><p>Veuillez agréer, cher et Illustre ami, le nouvel hommage de ne seulement respectueux, reconnaissants et dévoués en N.S.J.C</p><p>C.C.<p><p>Saut de page</p><p>P.S. Je vous adresse par la poste la petite servante du temple que je vous ai promise ; je vous l&#039;offre bien volontiers et vous autorise à la publier ; dans le cas de publication soyez assez bon de m&#039;envoyer un exemplaire de votre travail afin que je puisse le reproduire, sous votre nom, dans ma publication, conservez aussi, je vous prie le bois ou le cuivre qui servirait à l&#039;impression du contenu afin que je puisse le faire reproduire.</p><p>Jeudi je passerai ma journée entière sur 5 points des hauteurs de Poitiers avec mon chef terrassier, car vous m&#039;avez encouragé et je veux trouver les temples dont je vous ai parlé.<p>